Nous avons vu dans la précédente newsletter que le dépistage du cancer du côlon augmente de 90% les chances de survie. Mais peut-on carrément éviter la survenue du cancer du côlon ? La réponse est oui.

On a longtemps cru que c’était la consommation de fibres qui expliquait pourquoi en Afrique, il y a jusqu’à 50 fois moins de cancers colorectaux qu’en Occident. En effet, selon « l’American Journal of Clinical Nutrition (2013) », la consommation de fibres (fruits et légumes) diminue le PH des selles, ce qui va empêcher la prolifération de cellules cancéreuses.

En réalité, il semble bien que plus encore que la consommation de fibres, qui est très positive, c’est surtout la faible consommation de nourriture et de graisses animales chez les Africains, qui est responsable de leur faible taux de cancer du côlon (AJG, 1999). Mais ce n’est pas tout… L’Inde nous amène aussi une solution pour réduire la survenue du cancer du côlon.

Une étude publiée dans « Cancer Prevention Research (2011) » montre que le curcuma qui est une épice très consommée en Inde et qui donne la couleur jaune au curry, diminue le nombre de polypes qui sont les précurseurs du cancer ! En d’autres termes, plus de fruits et légumes, moins de produits animaux et du curry sont les meilleures armes contre le cancer du côlon.

Rappel : dépistage, vous avez trois options :

1. Dépistage du sang dans les selles : ce test n’est pas très spécifique, mais il est « robuste » comme disent les spécialistes. Si le résultat est positif (4.5% des cas), une coloscopie est recommandée. C’est l’approche la moins chère.
2. Le test Colox, qui est réalisé sur la base d’une prise de sang. A nouveau, si le résultat est positif, une coloscopie est recommandée.
3. La coloscopie elle-même. C’est la méthode la plus chère et la plus invasive des 3 dépistages. Mais elle présente l’avantage que le praticien peut « nettoyer » le côlon en même temps qu’il dépiste.

Jusqu’au 15 avril 2018, les pharmaciens genevois vous informent sur les différentes possibilités de dépistages du cancer du côlon et sur celles qui sont les plus appropriées pour vous.

Parlez-en avec votre médecin… et venez nous voir. En 2018, nous sommes là pour vous accompagner dans votre parcours santé et vous aider à faire les bons choix.

JPh de Toledo
Président