On sait que le corona et la grippe touchent particulièrement les malades chroniques. Respecter les mesures de protection est donc indispensable. Mais il y a mieux à faire…  

Si vous avez un BMI de plus de 28, si vous avez été diagnostiqué pour un diabète, une hypertension ou une autre maladie chronique, vous avez un risque plus important à partir du moment où vous entrez en contact avec le coronavirus ou la grippe saisonnière. Car en plus de la maladie, le traitement lui-même peut avoir comme effet de diminuer vos défenses immunitaires.

La bonne nouvelle est que la plupart des maladies chroniques sont en réalité évitables avec des moyens simples, à la portée de tous . En effet, selon l’OMS (2017), 80% des maladies cardiovasculaires, des AVC et du diabète, ainsi que 40% des cancers pourraient être évités en agissant sur l’alimentation, le tabac, l’alcool, l’activité physique, le BMI et l’environnement.

Concernant plus particulièrement les cancers, le Dr William Li qui a écrit « Eat to Beat disease », nous dit que seuls 5 à 10% des cancers sont génétiques. Les 90 à 95% restant sont liés à nos habitudes de vie, à notre environnement et 30% d’entre eux sont la conséquence directe de notre alimentation. Autrement dit… d’éléments qui sont sous notre contrôle.

Enfin, Selon le Dr Dean Ornish, le père de la « Lifestyle Medicine », les maladies chroniques sont différentes expressions d’une même cause : notre lifestyle ou nos habitudes de vie. En changeant ces dernières, non seulement nous pouvons éviter la survenue (ou la récidive) de ces maladies, mais avec les mêmes moyens, nous pouvons en inverser le cours.

Grâce à son programme de lifestyle medicine, Dean Ornish a montré qu’il était possible d’éviter une transplantation cardiaque, voire une opération de la prostate. Modifier nos habitudes de vie a en effet un impact favorable sur l’ensemble des maladies chroniques.

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Pour conclure, j’aimerais encore souligner l’importance des proches aidants dans l’accompagnement des patients souffrant de maladies chroniques. Trop souvent oubliés, leur rôle est capital pour le succès du traitement et la qualité de vie des patients.
Ce sera le sujet de ma prochaine newsletter.

JPh de Toledo
Président