Vague verte et santé
"There is no plan B, because we do not have a Planet B" avait dit Ban Ki-moon en 2014 lors de la semaine du climat. Mais est-ce la planète… ou l’humanité qui n’a pas de plan B ?
En 2009 déjà, le Lancet titrait que la santé de la planète était liée à celle de ses habitants. Le 20 octobre 2019, en Suisse, nous avons décidé de prendre les choses en main. C’est une décision courageuse, car cela va impliquer de nombreux changements dans nos habitudes de vie… Changer notre lifestyle, cela ne vous rappelle rien ?
Il faut savoir que ce qui porte le plus atteinte à la santé de la planète, ce sont les activités liées à la production des produits de sources animales, à travers la déforestation, le traitement des sols, les élevages intensifs, les OGM, la production de gaz à effet de serre, le transport. Or les produits animaux sont précisément ceux qui nous rendent malades.
Par leur forte teneur calorique, leur faible valeur nutritive, leur taux d’acides gras saturés et trans et les nombreux composés toxiques qui sont ajoutés en cours de production, la viande, la volaille, le fromage, le lait augmentent significativement les maladies chroniques et bien sûr, les coûts qui y sont associés. Ceux-ci explosent et menacent notre système de soins.
Une étude demandée par la commission européenne sur l’impact de différents changements de lifestyle sur l’environnement a montré que l’utilisation de voitures électriques, conduire avec le pied léger ou encore réduire le chauffage sont des mesures efficaces. Mais une seule mesure a autant d’effet que toutes réunies : passer à une alimentation à base de plantes.
Réduire sa consommation de nourriture animale un seul jour par semaine a le même effet que réduire la température ambiante de 2° ! Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en réduisant sa consommation de nourriture animale, non seulement on agit sur la cause même du réchauffement, mais sur la cause des maladies responsables de 75% de la mortalité.
Nos élus ont du pain sur la planche ! Bien sûr, les efforts des Suisses ne vont pas à eux seuls changer la situation environnementale mondiale, mais comme tous les pays, la Suisse est aussi confrontée à l’explosion des coûts de la maladie. On peut donc imaginer une situation win/win/win, car améliorer sa santé améliore celle de la planète et réduit les coûts.
A la Pharmacie Principale, depuis 1912, nous mettons l’accent sur votre santé et votre qualité de vie. Améliorer votre santé et celle de la planète, tout en réduisant les coûts de la maladie, est pour nous une bonne raison de se lever le matin.
JPh de Toledo
Président
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