Epilation, 3 méthodes sous la loupe

Rasoir, crème dépilatoire et cire sont les techniques les plus utilisées hors institut. Aucune n’est parfaite, mais toutes présentent des avantages.
Rasage
+ : économique, rapide, indolore
– : peu efficace, doit être répété tous les deux à trois jours, les poils repoussent plus drus et épais, risque de coupures et d’irritations de la peau
Crème dépilatoire
+ : rapide, peu onéreuse, indolore
– : peu efficace, doit être répété toutes les semaines puisque le bulbe n’est pas arraché, odeur de souffre parfois mal dissimulée, risque de réaction allergique, à proscrire pour l’épilation du maillot
Cire
+ : efficace durant 3 à 4 semaines, variété de l’assortiment (cire chaude, tiède, froide, à l’orientale et sous différentes formes)
– : douloureux, risque de brûlures, de micro-blessures et d’apparition de petits boutons
Compte tenu des risques associés aux différents types d’épilations, une discussion avec les pharmacien-ne-s de la Pharmacie Principale peut vous permettre de diminuer les inconvénients potentiels.
Le poil, ce mal aimé
C’est l’époque qui veut ça : hommes et femmes traquent aujourd’hui impitoyablement tous leurs poils. Or des poils, à l’exception des paumes des mains, des plantes des pieds, des muqueuses et des lèvres, on en a partout. Entre les longues tiges noires disgracieuses et le duvet, on en recense, en fonction de l’activité hormonale et du capital génétique, de 100 000 à 150 000, avec une forte concentration sur les jambes, les aisselles et le pubis. Constitués de 5000 cellules – ce qui fait de chacun d’entre eux un formidable capteur de sensations –, ils poussent d’environ 2 mm par jour, mais pas tous en même temps. Leur cycle de vie est constitué de trois phases : la croissance, la rétractation et enfin, la régression et la mort. Un cycle complet dure un an.
Eradiqué sans concession dans certaines régions du monde, considéré ailleurs comme érotique, le poil recueille de moins en moins de faveur en Occident. C’est le cas pour les femmes depuis que leurs jupes ont commencé à raccourcir, dans les années 20, et pour les hommes depuis les années 50. Jusque-là symbole de virilité, le poil a perdu de son lustre face au torse glabre des comédiens américains.
Initiée de ce côté-ci de l’Atlantique par la communauté homosexuelle, la tendance au poitrail sans poil s’est répandue dans tous les milieux, notamment par le biais de publicité pour les parfums ou les sous-vêtements mettant en scène de superbes éphèbes à la peau lisse.
Aujourd’hui, la plus forte demande, chez les femmes comme chez les hommes, c’est l’épilation intégrale et définitive. Visage, bras, jambes, dos, torse, pubis et même orteils : tous les poils sont traqués avec la même détermination.