Le personnel d’aviation travaille dans un environnement unique. Il a la chance de voyager fréquemment, de découvrir constamment des nouveaux horizons et de nouvelles cultures. Cette chance a également une face cachée moins connue, relative au risque associé aux transports aériens.

Alice Neequaye et Philippe Tacchini, Edel Therapeutics, PSE/EPFL

Par comparaison aux personnes non navigantes ou prenant rarement l’avion, ces personnes sont 100 fois plus exposées* à des facteurs mutagènes, carcinogènes (susceptibles de générer des mutations et des cancers*) incluant les radiations cosmiques (radiation liée aux particules présentes dans l’univers qui sont filtrées par l’atmosphère terrestre), des polluants, tels que des produits de la combustion de carburant, l’ozone et les champs électromagnétiques*.

Une exposition à ces éléments est défavorable à la santé. Cela est d’autant plus valable lorsque le processus est répété, ce qui est le cas pour le personnel d’aviation. La conséquence de ce genre d’exposition est l’augmentation du risque de développer certains types de cancer*.

Une étude épidémiologique a montré que le risque de développer un cancer du sein pour les hôtesses de l’air augmentait de 40%, en raison des voyages fréquents*. Il en va de même pour toute personne effectuant des vols fréquents ainsi que pour les astronautes femmes*. Le cancer n’est pas la seule maladie dont le risque augmente avec la fréquence des vols aériens. Avec un vol de seulement deux heures et demie, une augmentation de 20% de maladies bénignes, comme la grippe, est généralement observée*. Les transmissions de maladies infectieuses (comme les maladies respiratoires) sont aussi beaucoup plus fréquentes dans les avions du fait que la cabine est sèche, que l’air n’est pas assez souvent renouvelé* et de par la fatigue des voyageurs.

Le point commun de beaucoup de ces maladies est le stress oxydatif (un déséquilibre entre les radicaux libres et les antioxydants, en faveur des radicaux libres). De nombreuses publications montrent qu’une exposition à des radiations de particules de haute énergie cause un stress oxydatif*. Une étude sur des sujets sains a montré une baisse de leur système de défense antioxydant après une exposition à des radiations de haute énergie. Lors de la même étude, les effets d’un supplément antioxydant ont pu être observés sur une population de volontaires divisée en deux. Le premier groupe a reçu des antioxydants pour se protéger des radiations, tandis que le deuxième a reçu un placebo.

Il est apparu très clairement que le groupe ayant reçu des antioxydants était mieux protégé que celui n’ayant rien reçu*. Des résultats semblables ont été obtenus avec un groupe ayant une alimentation riche en antioxydants et qui présentait une bonne protection contre les effets défavorables des radiations*.

Les recommandations suivantes peuvent favoriser le déroulement d’un voyage en avion dans de bonnes conditions* .

• S’hydrater régulièrement, car la cabine est très sèche. Boire de l’eau et non de l’alcool ou des boissons gazéifiées qui sont moins désaltérantes.
• Ne pas manger trop salé, afin de prévenir la déshydratation.
• Se relaxer durant le vol en ayant de bonnes inspirations et expirations. Le stress consomme les antioxydants.
• Faire de petits exercices pour ne pas rester immobile pendant de longues périodes, comme marcher au moins une fois chaque heure ou toutes les deux heures.
• Manger un repas riche en antioxydants et/ou prendre un supplément vitaminé ciblé et un stimulant de l’immunité avant et après le vol. 

* Références sur demande.

Connaissez-vous le niveau de votre système de défense antioxydant ?

Sans le mesurer, il est difficile de le connaître et de l’améliorer. Des niveaux trop faibles ou, au contraire, trop hauts, sont défavorables et peuvent augmenter le risque de développer plusieurs maladies, notamment les cancers et les maladies cardiovasculaires.

Mesurez vos antioxydants

Conscients de l’importance des phénomènes oxydatifs et de celle, vitale, d’avoir suffisamment d’antioxydants, nous avons recherché des tests qui permettent de mesurer ces éléments essentiels pour tout un chacun.

Aujourd’hui, à la Pharmacie Principale, vous avez la possibilité de faire ces deux mesures exclusives.

Votre taux d’oxydation et son origine, grâce au bilan Oxyscale®, afin d’apporter les corrections nécessaires et de diminuer ainsi vos risques de maladies de l’oxydation.

Votre capacité à résister à l’oxydation grâce au test Edel® qui vous permet de compenser d’éventuels manques par une supplémentation adéquate.

Nos pharmaciens sont à même de vous conseiller et de vous aider à réaliser ces examens dans nos sept officines de Genève et de Chavannes.