Peut-on encore manger du poisson ?
On lit souvent que les résidus de l’industrie, de l’agro-alimentaire, des médicaments et des polluants apportés par la pluie finissent dans la mer et sont absorbés par les poissons et les crustacés. Reste-t-il des espèces que l’on peut manger sans tomber raide mort ?
Selon l’étude française Calipso (2006), il y a du souci à se faire… Vous trouverez ci-dessous, un résumé des principaux polluants, ainsi que les poissons de mer à consommer rarement, ceux à consommer avec modération et ceux qui sont « recommandables ».
Les principaux polluants analysés dans Calipso sont les métaux lourds (arsenic, mercure, cadmium et plomb) et les polluants organiques (polychlorobiphényles ou PCB ou encore « dioxine-like », les polybromodiphényléthers ou PBDE).
En raison de leur forte teneur en mercure, les espèces à consommer moins d’une fois par semaine sont : l’espadon, l’empereur, le thon, l’anguille, le poulpe et le crabe. Pour les autres métaux lourds, attention au carrelet, à la sole, au rouget, à la raie, à la limande, au colin et au flétan. Tous sont déconseillés aux femmes enceintes ou en âge de procréer.
Pour les polluants organiques, les poissons les plus contaminés sont : l’anguille, la sardine, l’empereur, le bar, la daurade, l’étrille et le crabe. Les produits en conserve contaminés par les métaux lourds sont notamment : la sardine, le crabe, le thon et l’anchois. Pour les polluants organiques, attention à la sardine, au maquereau et au saumon fumé.
Que peut-on manger « sans risques » ? En raison de l’affinité des polluants pour les poissons gras, ces derniers sont à risques… quand bien même ils contiennent les précieux acides gras oméga 3, qui sont bons pour notre santé. Heureusement, on trouve aussi des oméga 3 dans les plantes, telles que les graines de lin et les algues.
Voici la liste des poissons et crustacés qui semblent sans danger : le merlan, le cabillaud, le lieu jaune et noir, le merlu, le saint-pierre, le grenadier, l’églefin, la julienne, l’anchois (frais), la langoustine et la crevette. Enfin ceux à consommer avec précaution sont : le bar, le saumon et le colin, car ils sont à la limite.
Dans ma prochaine newsletter, je vous parlerai des poissons du lac (de Genève).
En 2018, nous sommes là pour vous accompagner dans votre parcours santé et vous aider à faire les bons choix.
JPh de Toledo
Président
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