Avec 5% à 10% des cas décès par année en fonction de l’âge, les maladies respiratoires constituent la 4^ème cause de mortalité en Suisse.  L’asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive ou BPCO, la mucoviscidose le cancer du poumon (3^ème cancer en Suisse), l’apnée du sommeil et la tuberculose sont les principales maladies respiratoires. Elles touchent en particulier les voies respiratoires et les poumons. L’asthme et la BPCO sont les plus fréquentes. Leurs différences sont les suivantes:

Ligue pulmonaire suisse, 2016 

Les premiers symptômes qui doivent nous alerter, sont la toux, la production excessive de mucus et la « dyspnée » ou sensation de manque d’air plus ou moins sévère notamment à l’effort, qui peut conduire à la mort.

Les maladies respiratoires sont génétiques. Certaines sont même héréditaires. Des facteurs externes tels que fumée du tabac, les allergènes, la pollution de l’air, l’utilisation professionnelle de produits toxiques et les infections sont les agents qui les déclenchent.

La plupart des maladies respiratoires ne sont pas guérissables. Mais avec un traitement initié tôt, il est possible de vivre avec sa maladie avec une qualité de vie acceptable. Un dépistage précoce est donc fortement recommandé dès les premiers symptômes.

Quels tests peut-on faire ?

• La spirométrie, qui permet de tester le volume respiratoire et la vitesse d’expiration est offerte gratuitement par la plupart des ligues pulmonaires cantonales.
• Le test du risque de BPCO : http://www.liguepulmonaire.ch/nc/fr/maladies-et-consequences/bpco/diagnostic/test-de-risque-bpco.html
• Pour la mucoviscidose les tests sont réalisés dans les jours qui suivent la naissance.
• Pour le cancer du poumon, voir notre newsletter : http://www.pharmacie-principale.ch/themes-sante/prevention/peut-on-se-proteger-du-tueur-n°-2-en-suisse
• Pour l’apnée du sommeil : http://www.liguepulmonaire.ch/fr/maladies-et-consequences/apnees-du-sommeil/diagnostic/test-de-risque-dapnees-du-sommeil.html
• Pour la tuberculose, une radiographie des poumons avec au besoin une culture des expectorations permet d’établir le diagnostic.

Références et liens :
http://www.who.int/respiratory/about_topic/en/
http://www.liguepulmonaire.ch/fr/maladies-et-consequences.html
http://www.planetesante.ch/Mag-sante/Ma-sante-au-quotidien/BPCO-une-grave-maladie-pulmonaire